De nos jours, nos sociétés semblent toujours attendre d’une croissance, surtout économique, non seulement une amélioration de leur bien-être mais aussi une solution aux problèmes de chômage et un moyen de réduire les inégalités sociales. Des critiques à l’encontre de la croissance se sont élevées au cours des siècles. La discussion sur les limites de la croissance se base essentiellement sur les modelés économétriques (ex.: Rapport du Club de Rome, Global 2000, …). La contribution de ces études est d’actualiser et de propager l’idée qu’un jour probablement la croissance économique atteindra sa limite et que le potentiel de trouver des solutions aux problèmes avec l’aide de la croissance ne sera plus à la disposition des hommes.

Le but de ces écrits n’est pas nécessairement l’arrêt de la croissance, mais de voir s’infirmer les résultats obtenus lors des recherches effectuées. Elles veulent démontrer où la croissance tendancielle peut mener et montrer comment faire pour empêcher la réalisation des prognoses, c’est-à-dire l’autodestruction du système. Ces dernières années la critique de la croissance a évolué et ne consiste plus uniquement à poser la question si la croissance économique continue est physiquement possible, mais si cette croissance est désirable.